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Quel est l’impact environnemental du système Nespresso ?
Mesurer l’impact environnemental d’un produit nécessite d’étudier l’ensemble de son cycle de vie, de la fabrication de ses ingrédients jusqu’à la gestion de sa fin de vie. C’est précisément ce que mesure l’étude d’impact environnemental réalisée en 2024 par le cabinet expert Quantis, selon la norme ISO 14040/14044 et donc revue par trois experts indépendants, pour une tasse de café long de 110 ml réalisée avec différents systèmes : une machine à filtre, une boule de café, un broyeur automatique à grains et le système Nespresso Original.
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En bref
- Pour tous les systèmes de café étudiés, l’empreinte carbone et plus globalement les impacts environnementaux d’une tasse de café sont systématiquement dominés par les étapes d’approvisionnement en café vert et d’utilisation.
- Dans le cas d’une tasse de café Nespresso, l’empreinte carbone est déterminée à 80% par l’approvisionnement en café vert et l’utilisation par le consommateur. La fabrication de la capsule et la gestion de sa fin de vie représentent environ 10%.
- Dans ce contexte, ce sont la quantité de café utilisée pour chaque tasse, la taille et la consommation énergétique de la machine qui sont les facteurs déterminants.
- L’empreinte carbone d’une tasse de café Nespresso long de 110 ml Original en aluminium est de 106 g CO2-eq, un résultat similaire au café filtre et aux boules de café, mais inférieur de 24 % à celui d’une tasse de café préparée avec un broyeur automatique à grains.
- Cela s’explique notamment par le fait qu’une tasse de café réalisée avec un broyeur automatique à grains nécessite une machine de plus grande taille et utilise en moyenne 50 % de café en plus.
Broyeurs automatiques à grains : une empreinte carbone par tasse supérieure de 24 % en comparaison des autres systèmes étudiés
L’étude d’impact environnemental réalisée en 2024 par Quantis sur une tasse de café long de 110 ml montre que la tasse Nespresso a un impact de 106 grammes CO2-eq pour une capsule aluminium, équivalent au café filtre (105 grammes CO2-eq) et aux boules de café (107 grammes CO2-eq).
En revanche, cela représente une empreinte carbone inférieure de 24 % à celle d’une tasse de café préparée avec un broyeur automatique à grains, dont l’impact est de 139 grammes CO2-eq.
Pour tous les systèmes étudiés, un cycle de vie largement dominé par l’approvisionnement en café vert et la phase d’utilisation
Pour tous les systèmes, l’approvisionnement en café vert est le facteur le plus impactant en matière d’empreinte carbone (de 48% pour Nespresso à 58% pour le broyeur automatique à grains). L’étape d’utilisation est également un facteur important (de 34% pour Nespresso à 41 % pour la cafetière filtre). Ces résultats montrent qu’il est essentiel d’utiliser une quantité optimisée de café, d’eau et d’énergie pour préparer une tasse. Le recours à des pratiques agricoles plus durables pour cultiver le café et l’utilisation d’une machine compacte sont également importants.
L’impact de l’emballage varie selon les différents systèmes mais reste à un niveau bien inférieur : de 2 % pour un broyeur automatique à grains et le filtre à 11 % pour Nespresso.
Pour accéder au résumé de l’étude réalisée par Quantis en 2024 : cliquer ici.
Pour accéder à un résumé en vidéo : cliquer ici.
Pour accéder à l’ensemble des données de l’étude, disponibles en Open Source : cliquer ici.